Un départ compliqué pour les Pharaons

Publié le 22 décembre 2025 à 23:37

Très attendue pour son entrée en lice dans cette Coupe d’Afrique des Nations 2025, Égypte a longtemps frôlé la désillusion face à un Zimbabwe parfaitement organisé. Menés durant plus d’une heure de jeu, les Pharaons ont dû puiser dans leurs ressources mentales et techniques pour renverser une situation mal engagée et s’imposer finalement 2-1, revenant ainsi à hauteur de l’Afrique du Sud en tête du groupe B.

Une domination stérile malgré un début tonitruant

Dès les premières minutes, l’Égypte impose un rythme très élevé, confisque le ballon et installe son jeu dans le camp adverse. Les occasions s’enchaînent rapidement, avec une frappe d’Ashour dès la 3e minute, suivie d’un centre millimétré de Mohamed Salah sur la tête de Trezeguet, dont la tentative s’écrase sur la barre transversale. Le capitaine égyptien se montre omniprésent, multiplie les passes dangereuses et tente lui-même sa chance à bout portant, mais la défense zimbabwéenne résiste héroïquement.

Le coup de froid zimbabwéen

Malgré cette domination écrasante, l’Égypte se fait surprendre sur une rare incursion adverse. Sur une action mal négociée défensivement, Jalai centre à ras de terre et trouve Dube dans la surface. D’un contrôle orienté suivi d’une frappe du pied gauche, le milieu zimbabwéen ouvre le score contre le cours du jeu. Ce but agit comme un véritable coup de massue pour les Pharaons, soudainement fébriles et proches d’encaisser un second but quelques minutes plus tard, sauvés in extremis par leur défense.

Le doute s’installe avant la pause

Touchée mais pas coulée, l’Égypte tente de réagir avant la mi-temps. Les situations dangereuses se multiplient encore, notamment par Omar Marmoush, très actif sur le front de l’attaque. Le portier zimbabwéen Arubi se montre toutefois décisif à plusieurs reprises, maintenant l’avantage des Warriors à la pause. Malgré une possession écrasante et une nette supériorité technique, les Pharaons rentrent aux vestiaires menés, sous la pression d’un premier match déjà crucial.

Marmoush rallume l’espoir

Au retour des vestiaires, le scénario reste identique : l’Égypte attaque, le Zimbabwe défend avec discipline. Les occasions s’accumulent, mais le manque de précision et la solidité adverse retardent l’égalisation. Il faut finalement un exploit individuel pour faire basculer la rencontre. À la 63e minute, Marmoush déborde côté gauche, s’engouffre dans la surface et déclenche une frappe puissante sous la barre, libérant tout un peuple et relançant complètement les Pharaons.

Salah, capitaine décisif dans le temps additionnel

Alors que le rythme retombe et que le match semble se diriger vers un nul frustrant, l’Égypte trouve une dernière fois les ressources pour faire la différence. Dans le temps additionnel, Mohamed Salah, en déséquilibre, arme une frappe rasante du pied droit qui trompe le gardien zimbabwéen. Le capitaine inscrit ainsi le but de la victoire, son 62e en sélection, et confirme une fois de plus son statut de leader incontesté.

Une victoire précieuse pour la suite

Grâce à ce succès arraché dans la douleur, l’Égypte démarre enfin sa CAN sur une note positive et revient à hauteur de l’Afrique du Sud en tête du groupe B. Si la prestation a soulevé des interrogations, notamment sur le plan défensif, la réaction d’orgueil et l’impact de ses leaders offrent aux Pharaons une base solide pour la suite de la compétition.

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