L’Atlético inflige une manita au Real et s’offre le derby madrilène

Publié le 27 septembre 2025 à 19:42

Le premier grand choc de la saison en Liga a tenu toutes ses promesses. Samedi soir, au Metropolitano, l’Atlético de Madrid a offert un récital offensif et s’est imposé face au Real Madrid sur le score fleuve de 5-2. Dans un derby madrilène bouillant, les Colchoneros ont su faire plier leurs rivaux grâce à leur intensité et leur efficacité sur les phases arrêtées, confirmant la patte de Diego Simeone.

Une entame de feu des Colchoneros

Dès les premières minutes, l’Atlético a imposé son rythme, asphyxiant un Real surpris par l’agressivité adverse. Le duo Julián Álvarez – Nico González a multiplié les incursions côté gauche, exploitant chaque espace. La première alerte survient dès la 4ᵉ minute avec Sorloth, lancé dans le dos de la défense mais repris de justesse par Militao.

Le Real tente timidement d’installer son pressing autour de la 10ᵉ minute, mais les contre-attaques madrilènes, menées par Llorente et Giuliano Simeone, sèment la panique. Logiquement, l’Atlético ouvre le score à la 14ᵉ : sur un centre parfait de Simeone, Robin Le Normand surgit et place une tête imparable pour tromper Courtois (1-0).

Le Real réagit, mais l’Atlético ne cède pas

Piqué au vif, le Real s’appuie sur son arme principale : Kylian Mbappé. À la 25ᵉ minute, le Français file dans la profondeur côté droit et crucifie Oblak d’une frappe sèche (1-1). Ce but relance les débats.

Mieux encore, les Merengues prennent l’avantage peu après. Sur une montée de Vinicius, son centre est dévié et profite à Arda Güler qui, d’une frappe croisée, bat Oblak et renverse le score (1-2, 36ᵉ). À ce moment-là, le Real semble avoir repris la main.

Mais l’Atlético ne renonce jamais. Après un but refusé à Lenglet pour une main (44ᵉ), les Colchoneros égalisent juste avant la pause.

Sur un centre de Koke, Sorloth s’impose dans les airs et trompe Courtois d’une tête puissante (2-2, 45+3ᵉ). Le derby est totalement relancé au moment de rentrer aux vestiaires.

Le tournant : un penalty puis un coup franc d’Álvarez

Dès la reprise, le Real tente de reprendre l’initiative avec Mbappé toujours en pointe de l’attaque. Mais le match bascule à la 49ᵉ minute : Arda Güler touche involontairement le visage de González dans la surface. Après intervention de la VAR, l’arbitre désigne le point de penalty. Julián Álvarez prend ses responsabilités et transforme avec sang-froid (3-2, 50ᵉ).

Ce but redonne un avantage psychologique énorme aux Colchoneros. Quelques minutes plus tard, Álvarez enfonce le clou : à la 63ᵉ, il enroule un coup franc magistral directement dans la lucarne de Courtois, impuissant (4-2). Le Metropolitano explose, l’Atlético mène de deux buts.

Un succès symbolique et un classement relancé

Avec cette victoire éclatante, l’Atlético envoie un message fort : il faudra bel et bien compter sur lui cette saison. Longtemps jugés irréguliers dans les grands rendez-vous, les Colchoneros ont prouvé qu’ils étaient capables de rivaliser avec la meilleure équipe du championnat. Ce succès ne se résume pas uniquement à trois points glanés, il a aussi une valeur psychologique inestimable.

D’un point de vue comptable, l’Atlético grimpe à la 4ᵉ place avec 12 points et se replace dans la course au podium. De son côté, le Real, malgré la claque reçue, conserve la tête avec 18 unités mais voit son avance symboliquement entamée. Plus encore, cette défaite rappelle aux Madrilènes qu’aucune supériorité n’est acquise, même lorsqu’on domine statistiquement le championnat.

Au-delà des chiffres, le symbole est puissant : Simeone et ses hommes ont rappelé que le derby de Madrid n’est jamais écrit à l’avance. Cette victoire sonne comme une piqûre de rappel pour le Real et comme un souffle de confiance pour l’Atlético, qui compte désormais s’appuyer sur ce match référence pour lancer véritablement sa saison.

Un Real impuissant malgré ses efforts

Xabi Alonso tente de réagir en lançant Camavinga et Mastantuono à l’heure de jeu pour redynamiser l’entrejeu. Mais les occasions du Real restent stériles :

  • Vinicius est stoppé par un Oblak impeccable (71ᵉ).

  • Mastantuono voit son coup franc s’envoler (74ᵉ).

  • Mbappé, bien muselé, n’arrive plus à trouver d’espaces.

L’Atlético, fidèle à sa tradition, se replie en bloc bas et défend avec férocité. Chaque offensive madrilène se heurte à un mur rouge et blanc.

Le coup de grâce signé Griezmann

Alors que le Real pousse désespérément dans les dernières minutes, l’Atlético exploite une dernière contre-attaque. À la 90+4ᵉ, Antoine Griezmann, entré en cours de jeu, conclut en finesse et inscrit le cinquième but des siens (5-2). Une manita historique qui enflamme tout le Metropolitano.

Notre homme du match(Coteacote___) : Julian Alvarez 8.7/10

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