Marseille brise la malédiction du Vélodrome et fait tomber Paris (1-0)

Publié le 22 septembre 2025 à 22:50

Un Classique historique pour l’OM

Après 24 heures de suspense lié à un report controversé, le Classique de Ligue 1 entre Marseille et Paris s’est enfin joué dans un Orange Vélodrome bouillant. L’Olympique de Marseille, en quête d’une victoire face à son rival historique au Vélodrome depuis 2011, a fini par briser la malédiction en s’imposant 1-0. Ce succès marque aussi la première défaite du PSG en championnat cette saison, et relance le suspense en Ligue 1.

L’erreur fatale de Lucas Chevalier

Dès la 5ᵉ minute, Marseille prenait les devants. Sur un centre contré de Mason Greenwood, le gardien parisien Lucas Chevalier ratait totalement sa sortie, permettant à Nayef Aguerd de devancer Marquinhos pour ouvrir le score.

 

Cette bévue a donné confiance à l’OM et mis le PSG sous pression. Paris, évoluant dans un système inhabituel en 3-5-2, semblait perdu et peinait à imposer son jeu.

 

Les Parisiens, friables sur les ailes, ont connu une première période compliquée. Malgré une frappe de Vitinha (17ᵉ) et une occasion de Fabián Ruiz stoppée par Geronimo Rulli (22ᵉ), c’est Marseille qui dominait.

 

Un second but signé Emerson a même été refusé par la VAR à la 28ᵉ minute, ce qui a permis au PSG de rester dans le match.

 

Mais les hommes de Luis Enrique ont continué à subir, tandis que les Phocéens faisaient intelligemment baisser le rythme pour conserver leur avantage à la pause.

 

Un avantage peu révélateur au vue des statistiques, avec un OM engagé. Une pression constante et niveau technique supérieur aux parisiens. Il faut quand même dire que le PSG était privé de ses meilleurs atout offensif, ce qui c'est fortement ressenti au cours de ces 45 premières minutes.

Un PSG imprécis et un OM solide

Au retour des vestiaires, Paris a tenté de réagir. Plus incisif mais toujours brouillon, le PSG a montré un visage inhabituellement fébrile. Achraf Hakimi obligeait Rulli à une parade décisive sur une frappe puissante à l’entrée de la surface (59ᵉ). Marseille, reculé en défense, a serré les rangs et multiplié les duels physiques pour préserver le score.

Les changements opérés par Luis Enrique ont apporté un peu de dynamisme : Gonçalo Ramos manquait de peu le cadre de la tête (65ᵉ) et Vitinha testait une nouvelle fois Rulli (72ᵉ). Mais l’OM ne rompait pas. Le Vélodrome a vibré jusqu’au bout, notamment lorsque De Zerbi a été exclu en fin de match et qu’Aubameyang a gâché une balle de 2-0 dans le temps additionnel.

Une victoire symbolique et des conséquences en Ligue 1

Le coup de sifflet final a confirmé une victoire marseillaise attendue depuis plus d’une décennie au Vélodrome. Pour Marseille, ce succès 1-0 contre son ennemi juré dépasse le simple enjeu comptable : il redonne confiance à une équipe souvent critiquée pour ses contre-performances lors des grands rendez-vous.

Pour le PSG, cette défaite met en lumière des fragilités inattendues : manque de fluidité offensive, dépendance à certains cadres, et surtout une erreur individuelle qui a pesé lourd. La fin de leur invincibilité ouvre un nouveau chapitre dans la lutte pour le titre.

 

Un Classique qui relance le championnat

Cette rencontre restera dans les mémoires comme celle où Chevalier a offert un but crucial à l’OM, mais surtout comme celle où Marseille a enfin « connu son classique » en battant Paris chez lui. Ce résultat redonne du piment à la Ligue 1 : la domination parisienne n’est plus absolue et la concurrence entre les prétendants au titre s’en trouve ranimée. Les prochaines journées diront si cet exploit marseillais n’était qu’un accident pour Paris ou le tournant de la saison.

Paris perdu mais pas complétement

Malgré la défaite au Vélodrome après plus de 11 ans d'invincibilité, les parisiens étaient aussi tourné vers le théâtre du Châtelet où se tenait la 69e cérémonie du Ballon d'OR. Si le PSG à perdu son duel dans le classico contre l'Olympique de Marseille, Ousmane Dembélé, hauteur d'une saison exceptionnelle avec le club de la capitale, a lui remporté son duel contre le jeune ailier du FC Barcelone : Lamine Yamal. Le leader d'attaque parisien devient donc le sixième joueurs français à être élu meilleur joueur du monde après Karim Benzema, Michel Platini, Jean-Pierre Papin, Raymond Koppa et Zinedine Zidane. Un couronnement fêté en nombre par les ultras parisiens aux abords du théâtre. A noter également le sacre de meilleur entraineur pour Luis Enrique, de meilleur gardien pour "Gigio" Donnarumma et plus de 4 joueurs dans le top 10 du Ballon d'OR. 

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