Un scénario haletant au Bernabéu
Pour son grand retour en Ligue des Champions, l’OM a cru à l’exploit sur la pelouse du Santiago Bernabéu. Face à un Real Madrid dominateur mais maladroit, les Phocéens ont ouvert le score contre le cours du jeu avant de céder face à l’inévitable Kylian Mbappé, auteur d’un doublé sur penalty. Réduits à dix après l’expulsion de Dani Carvajal, les Madrilènes ont tout de même trouvé les ressources pour renverser la rencontre et s’imposer 2-1.
Une première période dominée par le Real mais un OM réaliste
Dès les premières minutes, les Merengues ont imposé un rythme infernal. Rulli, gardien marseillais héroïque, a multiplié les parades face à Mbappé, Rodrygo et Mastantuono. Le Real a cadré 11 frappes en 45 minutes mais n’a pas trouvé la faille.
C’est finalement Timothy Weah qui, sur un contre éclair initié par Greenwood, a glacé le Bernabéu en donnant l’avantage à l’OM (22e).
🚨 TIMOTHY WEAH ! L'OM MÈNE 1-0 SUR LA PELOUSE DU REAL MADRID !!!! 🤩
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) September 16, 2025
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L’égalisation rapide de Mbappé
Mais l’euphorie olympienne n’aura duré que quelques minutes. À peine le temps de savourer l’ouverture du score que le Real Madrid repartait déjà à l’assaut. Les vagues blanches s’enchaînaient, avec un Rodrygo intenable sur son aile gauche, semant constamment la panique dans le couloir de l’OM.
À la 28e minute, sur une accélération fulgurante, le Brésilien se faufile entre Pavard et Kondogbia. Pris de vitesse, ce dernier tente de couper l’action mais accroche clairement l’attaquant madrilène dans la surface. Sans hésiter, l’arbitre désigne le point de penalty. Les protestations marseillaises n’y changent rien : la faute est indiscutable.
Face à Rulli, héroïque jusque-là, c’est Kylian Mbappé qui s’avance. L’international français, acclamé par le public madrilène, ne tremble pas. Une course d’élan mesurée, un regard pour fixer le gardien, et une frappe imparable côté gauche : 1-1. Le stade explose, et le Real est relancé.
Ce but a fait l’effet d’un coup de massue pour Marseille. L’OM, qui avait parfaitement joué le coup en ouvrant le score sur son premier vrai temps fort, se retrouve rapidement ramené à la réalité par l’efficacité clinique du champion du monde.
À la pause, le Real avait déjà tiré 18 fois, l’OM seulement 8, mais le tableau d’affichage restait équilibré.
A noter que le portier argentin de l'Olympique de Marseille venait de faire tomber un record en réalisant 10 arrêts en une seule période.
Le tournant : Carvajal voit rouge
La seconde période repartait sur des bases plus tranquille : un Real Madrid installé dans le camp marseillais sans pour autant être véritablement dangereux et un OM en mode contre-attaque, cherchant à exploiter la vitesse de Greenwood et la mobilité d’Aubameyang. Le Bernabéu poussait, mais tout s’est soudainement enrayé à la 72e minute.
Sur une action anodine, juste avant un corner en faveur des hommes de la capitale espagnol, Dani Carvajal disjonctes et assène un coup de tête au portier phocéen. L’Espagnol sera sanctionné dans la foulé par la VAR pour ce geste d’énervement
incompréhensible, assène un coup de tête au gardien olympien. La sanction tombe : carton rouge direct. Le Real se retrouve réduit à dix dans un moment où la pression commençait à peser.
Mbappé, encore lui, sauve le Real
Alors que l’OM pensait pouvoir arracher un résultat, le Real a bénéficié d’un nouveau penalty après une main de Medina dans sa surface (81e). Mbappé, imperturbable, s’est offert un doublé pour offrir la victoire aux siens. Jusqu’au bout, Marseille a cru à l’égalisation, Greenwood manquant la balle du 2-2 dans les arrêts de jeu. Mais le Real a tenu bon et a confirmé son statut de favori de la compétition.
Un OM frustré mais pas ridicule
Malgré la défaite, l’OM a montré du caractère et a su bousculer un Real Madrid ultra-dominateur. Solide défensivement par séquences, porté par un Rulli étincelant et une attaque rapide, le club phocéen repart de Madrid avec des regrets mais aussi des enseignements positifs. Benjamin Pavard, au micro de Canal+, a résumé le sentiment collectif : « De la fierté malgré la déception ».
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