Grand spectacle au Groupama Stadium : João Neves crucifie Lyon dans les ultimes secondes

Publié le 9 novembre 2025 à 23:43

L’Olympique Lyonnais y a cru, mais le Paris Saint-Germain, fidèle à son ADN de champion, a trouvé les ressources pour s’imposer dans le temps additionnel. Grâce à un but salvateur de João Neves, les Parisiens arrachent une victoire folle (2-3) et virent en tête de la Ligue 1 avant la trêve internationale.

Un choc à haute intensité dès les premières minutes

Le Groupama Stadium affichait complet pour ce dernier grand rendez-vous avant la pause internationale. Dans une ambiance électrique, l’OL voulait frapper fort et s’offrir un succès référence contre un PSG diminué, privé de plusieurs cadres. En face, Luis Enrique avait remanié son onze, mais son équipe restait redoutable sur le papier, avec Kvaratskhelia, Zaïre-Emery et Mbappé laissés au repos sur le banc.

 

Les premières minutes témoignaient d’un rythme effréné. Lyon entrait mieux dans le match, plus agressif et conquérant dans les duels. Paris, lui, peinait à trouver ses marques… jusqu’à une première alerte signée Khvicha Kvaratskhelia. Le Géorgien mystifiait son vis-à-vis sur la gauche et déposait un centre parfait pour Senny Mayulu, dont la tête passait de peu à côté (12e).

 

Ce fut le tournant du premier acte. Car dès cet instant, Paris s’installa dans le camp lyonnais. Les vagues s’enchaînaient, et le verrou rhodanien finit par céder.

Zaïre-Emery, puis Moreira : six minutes de folie

À la 27ᵉ minute, Warren Zaïre-Emery jaillit sur son couloir droit, crochète et frappe avec autorité. Son tir, puissant, transperce la défense et bat Dominik Greif. 0-1, Paris récompensé de sa domination.

Mais l’OL réagit dans la foulée. Trois minutes plus tard, sur une transition parfaitement exploitée, Afonso Moreira s’échappe plein axe, file seul au but et ajuste Lucas Chevalier d’un tir croisé. Le Groupama Stadium exulte : 1-1, Lyon refuse de mourir.

La joie est pourtant de courte durée. À peine le temps de savourer que Vitinha profite d’une erreur de relance lyonnaise, intercepte, et lance Kvaratskhelia. Le Géorgien, en confiance, arme un tir chirurgical qui fait mouche (33e). En l’espace de six minutes, le match s’est transformé en festival offensif.

Avant la pause, Tessmann frôle encore l’égalisation, sa frappe effleurant le poteau parisien (42e). Les Lyonnais regagnent les vestiaires menés (1-2), frustrés mais encore en vie.

Maitland-Niles rallume le feu lyonnais

Le début de seconde période reprend sur les mêmes bases : intensité, verticalité et prises de risques. Lyon trouve enfin la faille à la 50ᵉ minute sur une action splendide. Tyler Morton glisse une ouverture lumineuse vers Ainsley Maitland-Niles, qui enchaîne un lob parfait au-dessus de Chevalier. Un bijou, et un Groupama Stadium en fusion : 2-2.

La rencontre devient alors un combat total. Paris tente de reprendre la main par Lee Kang-in, dont la frappe oblige Greif à un superbe arrêt (61e). Les duels se durcissent, les espaces s’ouvrent, et les entraîneurs font appel à leurs bancs pour tenter le coup gagnant.

Lyon y croit, João Neves le tue

À dix minutes du terme, Tolisso s’illustre avec une percée tranchante, forçant Marquinhos à un sauvetage décisif (82e). Le public croit au hold-up, mais les Parisiens, lucides, gèrent les vagues.

À la 89ᵉ, Tagliafico est expulsé pour un second avertissement : Lyon terminera à dix. L’arbitre annonce cinq minutes de temps additionnel. Le nul semble scellé, mais Paris obtient un dernier corner.

Lee Kang-in le frappe tendu, la défense lyonnaise se dégage mal… et João Neves, opportuniste, surgit au point de penalty pour catapulter le ballon au fond. Le PSG exulte, Lyon s’effondre.

Score final : 2-3. Cruel, mais magistral.

Paris en patron, Lyon en frustration

Au terme d’un match spectaculaire, le PSG s’impose dans la douleur et reprend seul la tête du championnat. Malgré un effectif amoindri, Luis Enrique a pu compter sur la jeunesse et la personnalité de ses milieux — Zaïre-Emery et João Neves, auteurs d’un but chacun — pour faire la différence.

Lyon, de son côté, a livré l’un de ses meilleurs matchs de la saison. Combatif, inspiré par séquences, mais trahi par son manque de concentration dans les moments clés. Une soirée où les Gones auront tout donné, sans rien récolter.

Un match sous haute tension

Le PSG, opportuniste et mentalement solide, repart avec trois points précieux et reprend la tête de la Ligue 1. Mais cette victoire laisse un goût amer aux Lyonnais, convaincus d’avoir été lésés à plusieurs reprises.

Dans les travées du stade, le mot “injustice” revenait sur toutes les lèvres. Les décisions de M. Bastien — notamment sur la main parisienne oubliée, le second jaune de Tagliafico et le contact avant le but de l'ailier parisien risquent de nourrir les débats pendant plusieurs jours.

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